SITUATION ARTISTIQUE
Malgré l’importance que l’Etat accorde à la culture et à l’artisanat, on constate que seuls quelques talents arrivent à émerger et à porter haut le flambeau du TOGO en matière culturelle. Malgré le potentiel culturel et artistique dont regorge le Togo, il est alarmant de constater que beaucoup de jeunes se désintéressent de ce patrimoine national.
SITUATION EDUCATIVE
Le Togo est un pays francophone dont le système éducatif est très semblable à celui de la France. Cependant celui-ci est confronté à une multitude de problèmes. Hormis l’application qui date de la réforme de 1971, il souffre d’un manque crucial d’infrastructures scolaires et d’une pénurie d’enseignants. Le taux de scolarisation entre 1990 et 2000 a considérablement baissé et est passé de 72% à 67% .Actuellement on note une légère hausse jusqu’à 70%. Néanmoins on ne peut se contenter de ce résultat car chaque enfant a droit à l’éducation.
SITUATION SANITAIRE
Après l’indépendance, le gouvernement s’est doté des infrastructures sanitaires à savoir le CHU dans la capitale et des CHR répartis dans les cinq régions du pays sans oublier les dispensaires dans les préfectures et cantons. Malgré cet effort louable de l’Etat, on note quelques insuffisances à savoir :
- Un faible amortissement de ces infrastructures
- Le manque de cases de santé dans les villages reculés
- La fiabilité des soins apportés
- Les dispensaires sous équipés
- Le manque d’informations fiables sur certaines maladies qui handicape le développement.
L’ASPECT MEDICO-SOCIAL
Le Togo, par exemple, fait partie des pays où le ratio du nombre de médecins par le nombre d’habitants est le plus faible : un médecin pour 12 470 habitants. Il est divisé en six régions sanitaires : Lomé-Commune, Région Maritime, Région des Plateaux, Région Centrale, Région de la Kara, Région des Savanes. La ville de Lomé, capitale du pays, regroupe plus de la moitié des médecins (53%), presque la moitié des sages-femmes (42%) et environ le quart des infirmiers (26%), soit globalement le tiers (33%) du personnel médical. Ce phénomène est aggravé ces dernières années par l’expatriation des médecins, en particulier les spécialistes qui partent vers les pays occidentaux, notamment européens.
La Sécurité Sociale n’existe pas au Togo, c’est la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui s’occupe de dispenser les maigres allocations (familiales, vieillesse, décès). La dévaluation du franc CFA en 1994 a écarté beaucoup de Togolais d’une médecine de qualité. Les médicaments occidentaux n’étant plus à la portée de beaucoup, les faux médicaments ou les médicaments sous-dosés s’achètent à tous les coins de rue, incitant les gens à pratiquer l’auto-médication. Ces pratiques se sont multipliées et aggravées ces dernières années et ce en partie à cause de la crise sociopolitique des années 90.
Il est aussi important de rappeler que le tiers monde souffre de nombreuses maladies sexuellement transmissibles, au premier rang desquelles, du point de vue de la gravité et de la mortalité, le SIDA, qui handicape le développement socio-économique. Les personnes les plus touchées sont naturellement celles du milieu rural qui ont un grand manque d’informations sur les méthodes de préventions. Dans le monde, une personne toutes les six secondes découvre qu’elle est atteinte du virus du SIDA, et une personne toutes les 10 secondes en meurt.
LA SANTE ET LE TOGO EN CHIFFRES:
~ Les structures de soins sont constituées de :
- 2 CHU et 2 hôpitaux spécialisés (Lomé)
- 6 CHR et 35 hôpitaux de district
- Environ 400 dispensaires et postes de santé
- 3 centres de transfusion sanguine
- 3 centres d’appareillages orthopédiques
- 1 institut d’hygiène.
- 2 bases de pompier
~ La démographie :
- Population : 5 550 000 habitants dont 50% à moins de 15 ans
- Taux de natalité : 34,4‰
- Espérance de vie (Nations Unies, 2007) :
- hommes : 55,8 ans ;
- femmes : 60,0 ans ;
- Taux de fertilité par femme (2007) : 5,0
- Nombre de naissances (OMS, 2007) : 245 000